Le gouvernement a fait savoir urbi et orbi qu’il entendait prélever 1,2 Milliards € sur les excédents des régimes de retraites complémentaires, générés par le recul de l’âge légal de départ en retraite.
La CPME s’est élevé avec force contre ce qui constituerait, à nos yeux, un détournement des cotisations des entreprises et des salariés du secteur privé.
C’est dans ce contexte que s’est ouvert une négociation nationale interprofessionnelle sur les retraites complémentaires (AGIRC-ARCCO).
Les syndicats de salariés ont revendiqué une revalorisation du montant des pensions et la suppression totale du malus de 10% pour les retraités.
Même si les cotisations ne sont payées que par les salariés et les employeurs ressortissants de l’AGIRC-ARRCO, la réforme des retraites va, mécaniquement, augmenter les recettes. C’est pourquoi la CPME, de son côté, militait pour que l’AGIRC-ARRCO s’engage en faveur d’un rééquilibrage entre la « retraite minimale » et le « minimum vieillesse » (ASPA) afin d’accroitre l’écart de pensions entre ceux qui ont travaillé toute leur vie et ceux qui n’ont pas cotisé pour leur retraite. Notre objectif était de porter la retraite minimale à 85% du SMIC. A nos yeux, valoriser le travail, c’est aussi faire en sorte de donner priorité à ceux qui ont cotisé toute leur vie pour leur retraite.  Ce rééquilibrage aurait pu se faire en toute autonomie au sein même de l’AGIRC ARRCO, sans intervention du gouvernement et à la seule main des partenaires sociaux, garantissant ainsi la stricte indépendance de notre caisse. Mais notre demande n’a pas été prise en compte. Nous n’avons pas non plus été entendu sur l’ouverture, pour tous les salariés du secteur marchand, d’un compte de capitalisation, géré collectivement par les partenaires sociaux.
Le MEDEF, soucieux avant tout d’éviter un éventuel prélèvement par le gouvernement, a cru bon de faire droit aux demandes des salariés, sans aucune contrepartie, en balayant d’un revers de main nos demandes, pourtant frappées au coin du bon sens.
Le résultat est là : le texte ouvert à la signature des partenaires sociaux est totalement déséquilibré.
Il comprend 2 points principaux : une revalorisation de 4,9 % des pensions et la suppression du malus de 10% pour les retraités actuels et futurs. Ce qui constitue des dépenses annuelles supplémentaires de l’ordre de 850 Millions €, bien loin des 400 Millions € qu’auraient couté la proposition de la CPME.
Il est à noter que, dans ce texte, seuls les intérêts des retraités sont pris en compte et que nul n’a envisagé une baisse des cotisations qui pèsent sur les actifs et les entreprises.
Dans ces conditions, le comité exécutif de la CPME, à la quasi-unanimité, a décidé de ne pas signer cet accord tout en regrettant que le seul MEDEF s’inscrive à rebours des autres organisations nationales interprofessionnelles en ayant décidé d’y apposer sa signature.  Il me semblait important de vous en expliquer la raison.
Lire le communiqué de presse CPME
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